
L’Épouvantable Mer de Sable : le Far West sous l’emprise des ténèbres
18 octobre 2025Le Parc Astérix lance une transformation historique avec un plan d’investissement de 250 millions d’euros d’ici 2030, ambitionnant d’atteindre le top 5 des parcs d’attractions européens. Cet article fait le point complet sur les nouveautés attendues pour 2026, 2027 et 2028 : nouvelles zones thématiques, attractions, rénovations, évolutions saisonnières, extension hôtelière avec l’Odyssée Hôtel, et focus sur le futur “multi dimension coaster” indoor. Plongez dans la stratégie du parc pour renforcer son statut de destination incontournable et découvrez les propos de ses dirigeants clés.

Objectif Top 5 : Parc Astérix investit 250 millions d’euros pour une transformation spectaculaire d’ici 2028
Le Parc Astérix franchit un cap décisif dans son histoire. Le deuxième parc d’attractions le plus visité de France vient d’annoncer le plus ambitieux programme d’investissement jamais réalisé sur le site : 250 millions d’euros d’ici 2030. « Ce n’est pas une évolution mais une révolution du Parc Astérix », a déclaré Dominique Thillaud, directeur général de la Compagnie des Alpes, propriétaire du parc, lors d’une présentation à la presse le 18 octobre 2025. Cette stratégie audacieuse vise un objectif clair : « continuer à être le deuxième parc français et nous positionner petit à petit dans le top 5 des parcs en Europe », précise Delphine Pons, directrice générale du Parc Astérix.
Avec 2,9 millions de visiteurs en 2025, le parc se situe actuellement à la huitième place européenne. Ce plan d’envergure prévoit d’augmenter la capacité d’accueil de 20% et de créer 900 emplois d’ici 2029. L’accent est mis sur les attractions couvertes – les deux tiers des nouveautés seront en intérieur – pour réduire la météo-dépendance et permettre une ouverture jusqu’à 270 jours par an contre 208 actuellement.
2026 : L’Égypte poursuit son expansion vers le Nil
L’année 2026 marque l’achèvement d’un vaste projet de transformation de la zone Égypte, amorcé en 2023. Après l’ajout du Tombeau des Dieux, de la Tour de Numérobis et des Fastes du Nil, le parc finalise cette extension avec des transformations majeures.

L’Oxygénarium devient La Descente du Nil, plongeant les visiteurs dans des aventures aquatiques le long du fleuve sacré d’Égypte. La file d’attente et la station d’embarquement accueilleront de nouveaux éléments thématiques, tandis que les bouées resteront quasi identiques.



Le restaurant Le Cirque sera renommé Les Comptoirs d’Épidemaïs, rendant hommage au marchand phénicien. « Épis de maïs, marchand phénicien, est venu poser ses valises dans cette petite ville au bord du Nil », explique Delphine Pons. Les visiteurs pourront découvrir un tour du monde culinaire grâce aux saveurs ramenées par ce dernier lors de ses nombreux voyages. L’établissement s’adaptera également aux saisons événementielles avec un Buffet de l’Horreur pour Halloween et un buffet de Noël en fin d’année.








Enfin, Les Chaises Volantes finaliseront leur transformation initiée en 2025 pour devenir L’Envol d’Ibis, entourées d’un joli point d’eau et de végétation.




Peur sur le Parc : renouvellement en profondeur
La saison d’Halloween 2026 connaîtra des bouleversements significatifs avec la fermeture définitive de la Rue de Paris. Le parc doit renouveler son offre : une nouvelle expérience horrifique ouvrira en remplacement de La Colère d’Anubis. Les Catacombes seront déplacées pour sortir de la zone de travaux, installées à forte proximité du théâtre de la Joconde. Le Camp des Lames d’Acier reviendra et pourrait voir son offre étendue en journée.
« On a créé cette année une nouvelle scare zone face au lac. C’est une zone de déambulation et de spectacle. Il y a 3 ans, on a créé la scare zone La Malédiction du Sirius. On estime qu’entre ces deux scare zones, on va pouvoir compenser l’absence des Rues de Paris », rassure Delphine Pons.
2027 : La Grèce antique et l’Orient s’installent au parc
L’année 2027 s’annonce particulièrement riche avec deux projets majeurs : l’extension de la zone grecque et l’ouverture d’un quatrième hôtel thématique.

Extension de la zone grecque : une presqu’île méditerranéenne
Le projet métamorphose l’espace de la zone grecque situé aux abords du lac, là où se trouvaient les Jeux d’Odous. « Fini les tables de pique-nique jonchées de pommes de pin », promet le parc. À la place, les visiteurs découvriront un environnement prenant la forme d’une cité grecque antique prospérant grâce à son activité de pêche. L’architecture s’inspirera des îles grecques, et plus précisément de Symi, située non loin de l’île de Rhodes.

Deux nouvelles attractions familiales enrichiront l’offre du parc. La première sera composée de deux mini tours de chute Zierer de 12 mètres de haut offrant une chute de 6,5 mètres. Elles accueilleront au total 20 personnes par tour pour une capacité de 640 passagers par heure. L’attraction reprendra des références aux dieux de l’Olympe et au soleil dans sa scénographie, avec des teintes de blanc, bleu et doré.

La seconde attraction sera un Gogo Bounze de Zamperla, où 32 passagers rebondiront joyeusement grâce aux 8 bras articulés reliés à un mât central. Située à proximité de l’eau, elle s’inspirera thématiquement des bateaux de pêche grecs avec des matériaux aux teintes de marron et d’ocre et des touches de bleu.

Une grande aire de jeux extérieure de plus de 220 m² prendra la forme d’un grand bateau grec de pêche et pourra accueillir simultanément jusqu’à 100 enfants de 3 à 8 ans.


La Table de Dionysos : LE restaurant du parc
Le joyau de cette extension sera un très grand restaurant de service à table de plus de 500 places assises, offrant enfin un vrai point de restauration à la zone grecque. À titre de comparaison, le Dolmen Gourmand du Festival Toutatis compte moitié moins de places.

« C’est un restaurant qui est extrêmement immersif, très thématisé, qui est grand et qui est composé de plusieurs ambiances à l’intérieur d’un même bâtiment : une ambiance de marché grec, une ambiance de cité grecque, une ambiance de port grec avec deux terrasses dont une qui donnera sur le lac. On va être sur LE restaurant du Parc Astérix », affirme avec enthousiasme Delphine Pons.
Le menu aura des accents méditerranéens. Avec de belles verrières et pas moins de quatre salles de restauration thématiques, cet établissement promet d’être un endroit privilégié pour se restaurer dans un cadre de choix et formera le décor principal de la zone.










L’Odyssée Hôtel : un voyage oriental de 300 chambres
Le quatrième hôtel du Parc Astérix ouvrira début 2027 avec ses 300 chambres, doublant à lui seul la capacité des trois établissements existants. Ce projet de 80 millions d’euros marque un tournant dans l’histoire du parc avec un concept résolument oriental.

« Après trois hôtels favori le bois et un environnement forestier, c’est le moment pour une esthétique plus minérale inspirée des caravansérails », explique le parc. L’établissement tire son inspiration de l’album culte « L’Odyssée d’Astérix », publié en 1981.
Pour la scénographie, le parc a fait appel à Thierry Retif, le designer derrière Les Quais de Lutèce, voté meilleur hôtel à thème au monde en 2020. Il a également travaillé sur la Station Cosmos au Futuroscope et plusieurs établissements au Puy du Fou.
« Le bâtiment du futur hôtel s’inspirera des caravansérails. Ces bâtiments fortifiés typiques sont des lieux d’accueil pour les marchands et leurs animaux, avec souvent des magasins au rez-de-chaussée et des chambres à l’étage », décrit le parc. Le principe sera repris avec un bâtiment constitué de quatre façades entourant une cour centrale.

La cour sera divisée en quatre quartiers organisés autour d’un oasis central : des jardins perses, phéniciens, égyptiens et mésopotamiens, répartis sur plusieurs niveaux. La décoration de chaque façade intérieure s’accordera avec l’un des quatre thèmes. Les jardins, les hauteurs et toits seront fortement végétalisés, promettant une ambiance des plus reposantes inspirée du Croissant fertile.
L’établissement comptera 16 chambres de 3 personnes, 216 de 4 personnes, 62 de 5 personnes, et 6 de 6 personnes. Parmi elles, quatre suites avec une très grande terrasse privative seront situées au 2e étage. Le classement visé étant les quatre étoiles, le prix devrait être positionné entre celui de la Cité Suspendue et des Quais de Lutèce.

Deux restaurants proposant des buffets à volonté seront construits, accompagnés d’un grand bar au dernier étage dont la terrasse en rooftop promet une vue imprenable. Des zones de jeu pour les enfants seront prévues à l’intérieur et à l’extérieur.
Concernant un éventuel espace aquatique, Delphine Pons reste prudente : « Ce n’est pas le choix qu’on a fait sur cet hôtel. L’espace aquatique est une réflexion qui est en cours mais qui n’est pas encore complètement mûre ».

















2028 : Londinium, le projet colossal qui change tout
L’année 2028 marque l’aboutissement du plan d’investissement avec Londinium, le plus gros projet de l’histoire du Parc Astérix. Cette nouvelle zone thématique remplacera entièrement l’historique zone « À Travers le Temps » (la Rue de Paris) qui sera déconstruite fin 2025.
« On a pris la décision de recentrer le parc sur une thématique purement Astérix », explique Delphine Pons. Le thème choisi est celui de l’album et des films Astérix chez les Bretons, plongeant les visiteurs dans Londinium, c’est-à-dire Londres à l’antiquité.

« La thématique de Londinium et plus globalement d’Astérix et les Bretons est venue tout de suite parce qu’Astérix et les Bretons, c’est un album emblématique de l’univers. Il est dans le top 8 des albums les plus vendus. Il est bourré d’humour. La thématique de l’Angleterre, ce sont des codes qui sont très reconnaissables, il y a l’humour anglais », détaille la directrice du parc.
Ce projet couvre environ 10% de la surface du parc, avec un programme particulièrement chargé comprenant deux attractions majeures, trois maisons hantées, un restaurant, des boutiques et des espaces événementiels.



Le Multi-Dimension Coaster Intamin : une attraction révolutionnaire
L’attraction reine de Londinium sera un roller coaster intégralement en intérieur conçu par Intamin, le fabricant suisse déjà derrière Toutatis. « On voulait une attraction qui soit majeure, qui soit à sensations mais accessible. Cette attraction est accessible à partir d’1 mètre », précise Delphine Pons.


Les passagers embarqueront dans l’un des cinq véhicules individuels de 12 places (3 rangées de 4 personnes). Ceux-ci seront propulsés par des lanceurs électromagnétiques (LSM) et capables de pivoter sur eux-mêmes grâce à des moteurs embarqués. Il s’agira du même type d’attraction que « UNCHARTED : L’Énigme de Penitence » ouvert à PortAventura en 2023.
Les caractéristiques techniques sont impressionnantes : 805 mètres de parcours atteignant jusqu’à 17 mètres de hauteur, avec une capacité théorique d’environ 1110 personnes par heure. Le parcours comprend également des portions de rails spéciales telles qu’une section rotative.
« Ce sont des véhicules sur lesquels on peut maîtriser la vitesse, la rotation, ils peuvent évoluer en marche avant, marche arrière. On voulait non seulement proposer de la sensation mais aussi de l’immersion. Une expérience où le visiteur serait complètement acteur d’une histoire, plongé dans un univers. On va utiliser beaucoup de médias à l’intérieur de cette attraction », développe Delphine Pons.

La rotation des véhicules facilite l’immersion en orientant la vue vers l’élément scénique voulu. L’histoire reprendra les pérégrinations du tonneau de potion magique dans Londinium, comme dans l’album. Astérix et Obélix doivent livrer cette potion magique au dernier village breton résistant aux Romains, mais ils sont recherchés par ces derniers et se font confisquer leur tonneau dans Londinium.
L’accès à la file d’attente se fera depuis la place Piccadilly Circus. Celle-ci serpentera à l’étage pour emmener les visiteurs vers un « pré-show » introduisant la narration dans un décor de pub anglais à des groupes de 100 personnes.

Dark ride interactif : la gourde de potion magique en action
La deuxième attraction majeure sera un dark ride interactif (parcours scénique intérieur) conçu par l’entreprise belge Alterface, spécialiste des attractions interactives à qui l’on doit notamment Popcorn Revenge à Walibi Belgium ou Maus au Chocolat à Phantasialand.
« Au Parc Astérix, on n’a pas de dark ride interactif. Il nous semblait que c’était un type d’expérience qui était aussi accessible à toute la famille mais susceptible d’également satisfaire des jeunes adultes ou des adolescents », justifie Delphine Pons.

Les passagers seront munis de gourdes de potion magique pour tirer sur des cibles à travers six scènes représentant une fête foraine. 18 véhicules de 4 personnes circuleront, pour une capacité théorique annoncée de 900 personnes par heure.
« C’est une attraction qui est très fun, très conviviale, et qui se refait aisément parce qu’on a envie d’améliorer son score ou de battre les camarades », souligne la directrice.



Une zone pensée pour Peur sur le Parc et Noël Gaulois
Londinium sera spécialement conçue pour accueillir les événements saisonniers. Deux nouvelles maisons hantées seront construites, et les Catacombes existantes subsisteront mais seront déplacées à proximité du théâtre de la Joconde.
Un espace intérieur sous les gradins de Main Basse sur la Joconde accueillera un parcours de déambulation type maison hantée, tandis que le reste de la zone proposera une zone de frayeur avec possibilité d’apparition de comédiens en hauteur grâce à 6 mètres de hauteur sous plafond.

« On a vraiment conçu la zone Londinium en réfléchissant saison Peur sur le Parc et Noël », confirme Delphine Pons. À Noël, une patinoire s’étendant sur l’extérieur sera installée.
Le concept du Sanglier Borgne, le bar clandestin animé par des personnages déjantés, reviendra dans Londinium avec davantage de places (70 personnes). Le principe sera le même avec un sas d’introduction puis un couloir menant à la salle de bar.

Main Basse sur la Joconde résiste encore et toujours
Contre toute attente, le spectacle culte Main Basse sur la Joconde sera conservé après près de 30 ans d’existence. « C’est un lieu qui est assez emblématique du Parc Astérix. Je trouve ce spectacle magnifique et il est très plébiscité par les visiteurs », défend Delphine Pons.
Il en va naturellement de même pour La Malédiction du Sirius et Qui Veut la Peau du Père Noël qui occupent l’espace à Halloween et Noël.
Sur la cohabitation thématique entre ce spectacle parisien et Londinium, la directrice assume : « On va assumer le fait qu’on conserve cette zone qui est, quelque part, un souvenir des Rues de Paris. Elle a en plus le mérite d’être quand même un peu excentrée par rapport au parc. C’est une zone particulière, qui est un peu dans la nostalgie du Parc Astérix, mais qui sera assez déconnectée de la zone Londinium. C’est une zone à part entière ».

Restauration et boutiques
Le principal établissement de restauration sera un restaurant de service à table de 250 places intérieures et 50 en terrasse imitant un pub britannique à l’époque antique. Plusieurs kiosques de nourriture compléteront l’offre, dont un dans le passage Camden reproduisant l’ambiance de marché du véritable quartier londonien.
Le dark ride sera doté d’un stand photo, et la sortie du coaster débouchera sur un grand magasin situé au point de rencontre de la place Piccadilly Circus et de la zone Camden. Un autre espace de vente sera mis en place dans le passage de transition entre Londinium et l’Égypte, avec une boutique de thème égyptien dont la façade côté Londinium reproduira celle du British Museum.





Refonte du Restaurant du Lac
En parallèle de Londinium, le Restaurant du Lac sera entièrement démoli et remplacé par un nouveau bâtiment à la thématique gauloise nommé « Le Tour de Gaule ». Néanmoins, le nouveau restaurant ne sera plus un service traditionnel à table mais une sandwicherie de 350 places intérieures et 150 sur les terrasses.


Rénovations à venir : Le Défi de César, Épidemaïs Croisière et Menhir Express
Au-delà des grandes nouveautés, le Parc Astérix n’oublie pas son patrimoine existant. « Dans cet objectif de délivrer un produit de qualité à nos visiteurs, on a aussi envie de rénover des infrastructures existantes qui sont pour certaines un peu vieillissantes », explique Delphine Pons.
« En ligne de mire, mais post-2028, on va regarder de près Épidemaïs Croisières, on va regarder de près Menhir Express, et on va probablement regarder de près Le Défi de César », précise-t-elle.
Ces trois attractions, bien qu’appréciées des visiteurs, commencent à montrer des signes de vieillissement. Le succès de la rénovation du Grand Splatch en 2024 ouvre la voie à ces futures améliorations qui permettront de maintenir la qualité de l’expérience globale du parc.

Une stratégie ambitieuse dans un marché européen compétitif
Le plan d’investissement du Parc Astérix s’inscrit dans une logique de développement à long terme face à une concurrence européenne féroce. « Sans investissement, le Parc Astérix risque de voir l’écart avec ses concurrents s’accroître, ce qui met à terme son devenir en péril », prévient le parc dans ses documents administratifs.
Actuellement huitième parc européen avec 2,9 millions de visiteurs, le parc doit rattraper son retard sur des géants comme PortAventura (4 millions), Efteling (5,6 millions) ou Europa Park (6 millions). L’objectif d’entrer dans le top 5 européen d’ici 2035 nécessite une transformation profonde.
« Nous faisons tout ça pour continuer à être le deuxième parc français et nous positionner petit à petit dans le top 5 des parcs en Europe », résume Delphine Pons. Pour Dominique Thillaud, « il s’agit d’augmenter la capacité d’accueil de 20%, de créer 900 emplois et de poursuivre notre développement durable qui vise un net zéro carbone à l’horizon 2030 ».
La stratégie repose sur plusieurs piliers. D’abord, réduire la météo-dépendance en créant massivement des attractions et zones couvertes. « Les deux tiers des nouveautés seront “indoor” pour être moins météo-dépendant et élargir notre calendrier d’ouverture », précise Dominique Thillaud. Cela permettra une ouverture progressive vers 270 jours par an contre 208 actuellement, notamment en considérant une ouverture durant les vacances d’hiver en février.


Ensuite, développer l’offre hôtelière pour transformer le parc en véritable destination de courts séjours. « On a démarré un virage stratégique il y a 10 ans pour transformer le parc en destination touristique à part entière et pour être capable d’attirer des visiteurs qui viennent de plus loin, de toutes les régions de France et d’Europe », rappelle Delphine Pons.
Les chiffres lui donnent raison : les trois hôtels actuels affichent complet sur toutes les vacances scolaires et ont un taux d’occupation globale sur l’année de 92%. Avec l’ajout de 300 chambres en 2027, la capacité totale passera à 750 chambres, renforçant encore l’attractivité du complexe.
Enfin, miser sur l’expérience client et l’immersion. « Ce qu’on vise au Parc Astérix collectivement, c’est la TGS – la Très Grande Satisfaction. Parce qu’un visiteur très satisfait revient plus souvent et recommande plus volontiers », souligne Delphine Pons. La satisfaction visiteurs atteint d’ailleurs un record de 8,41/10.
Le parc peut s’appuyer sur une dynamique solide : en 10 ans, la fréquentation a bondi de 60%, passant de 2,32 millions de visiteurs en 2019 à 2,9 millions en 2025. Cette croissance est portée par une politique d’investissement soutenue par la Compagnie des Alpes, qui a déjà doublé ses investissements sur les 10 dernières années.
Le succès récent illustre cette stratégie gagnante : Toutatis a été élue meilleure attraction européenne, et le Parc Astérix a été sacré meilleur parc européen 2023 par Park World Excellence Awards. Ces reconnaissances internationales légitiment l’ambition affichée et prouvent que le parc a les moyens de ses ambitions.

Une ambition portée par l’univers d’Astérix
Au-delà des chiffres et des infrastructures, la force du Parc Astérix réside dans son univers unique. « Le parc Astérix existe depuis 36 ans. C’est un parc qui a été baptisé autour de l’univers d’Astérix et Obélix qui est un univers français, très riche, inspirant, porteur de valeurs fortes et qui est plein d’actualité », affirme Delphine Pons.
L’actualité éditoriale donne raison à cet enthousiasme : la sortie du 41e album Astérix en Lusitanie témoigne de la vitalité de la franchise. Cette richesse narrative offre au parc un réservoir inépuisable d’inspiration pour ses futures attractions et zones thématiques.
Le pari du Parc Astérix est clair : transformer progressivement le site en recentrant l’ensemble sur l’univers gaulois, tout en développant une offre de qualité accessible à toute la famille. « Ces nombreux prix illustrent notre détermination à exceller dans tous les domaines, de l’innovation à l’expérience client. Ces prix valident également la stratégie d’investissement de la Compagnie des Alpes, afin de satisfaire toujours plus nos visiteurs », se félicite la directrice.

Les irréductibles Gaulois en marche vers le sommet européen
Le plan d’investissement de 250 millions d’euros marque un tournant décisif pour le Parc Astérix. En trois ans seulement (2026-2028), le parc va se transformer radicalement avec l’extension de deux zones thématiques, la création d’une nouvelle zone majeure, l’ajout de six attractions dont deux coasters de dernière génération, un quatrième hôtel de 300 chambres et une multitude de nouveaux restaurants et boutiques.
Cette métamorphose n’est pas qu’une question d’attractions spectaculaires. Elle répond à une vision stratégique claire : devenir une destination incontournable de courts séjours en Europe, capable de rivaliser avec les plus grands parcs du continent. L’accent mis sur les espaces couverts, la diversification de l’offre de restauration et l’enrichissement de l’offre hôtelière témoignent d’une approche globale visant l’excellence.



« Ces 10 dernières années nous ont prouvé que cette stratégie était gagnante. La dynamique nous porte vers encore plus de projets de développement », conclut avec optimisme Delphine Pons. Avec ce programme d’investissement historique, le village gaulois se donne les moyens de ses ambitions : rejoindre l’élite européenne des parcs d’attractions et continuer d’enchanter des millions de visiteurs venus de toute l’Europe.
Rendez-vous dès 2026 pour découvrir les premières transformations de ce plan ambitieux qui promet de redéfinir l’expérience du Parc Astérix pour les décennies à venir. Par Toutatis, l’avenir s’annonce glorieux pour les irréductibles Gaulois !





